Cette page Web archivée demeure en ligne à des fins de consultation, de recherche ou de tenue de documents. Elle ne sera pas modifiée ni mise à jour. Les pages Web qui sont archivées sur Internet ne sont pas assujetties aux normes applicables au Web du gouvernement du Canada. Conformément à la Politique de communication du gouvernement du Canada, vous pouvez demander de recevoir cette page sous d'autres formats à la page Contactez-nous.
CONCLUSION DE LA PREMIÈRE PARTIE*[313]DANS le chapitre liminaire du Rapport, nous avons signalé que notre programme de travail, au cours des séances publiques que nous avons tenues dans les principales villes du Canada, nous avait été tracé en somme par les organismes et les particuliers qui, s'intéressant à notre tâche, ont présenté des mémoires et comparu devant nous afin d'exposer leur point de vue. Nous pouvons en dire autant du contenu de cette première partie de notre Rapport, que nous terminons ici et où nous avons consigné, sur les questions que nous avions pour mission d'étudier, les avis exprimés par des organismes et des citoyens représentatifs. Nous ne nous illusionnons pas au point de penser que cet exposé des divers sujets est complet. Pour traiter sous tous leurs aspects la plupart des questions, - par exemple, la presse, les universités ou les arts libéraux et d'agrément - il nous aurait fallu préparer toute une série de volumes, chacun au moins aussi long que le présent Rapport. Nous ne pouvions y songer sans dépasser des limites raisonnables de temps et d'argent. Nous croyons, cependant, à l'utilité de notre esquisse de la scène canadienne, considérée dans ses principaux aspects, esquisse dont le plan nous a été tracé par notre mandat et dont les détails nous ont été fournis par les centaines de nos concitoyens qui ont rendu notre tâche possible. Nous leur en sommes reconnaissants et nous constatons que leur collaboration a enrichi nos connaissances. 2. Autre point à signaler : dans la plupart des cas, les mémoires nous ont été transmis et les entrevues demandées par des groupements organisés. Le citoyen, qui n'avait que des vues personnelles à exprimer, ne s'est guère fait entendre. Cela, nous le supposons, était inévitable, car la substance des diverses questions relevant de notre compétence a attiré l'intérêt des milieux organisés du pays. Ce qui nous a frappés, cependant, c'est que ceux qui ont comparu devant nous, - que ce fût à titre de représentants d'une des divisions des beaux-arts ou des sciences, du monde du travail ou des milieux agricoles, - nous ont parlé d'abord en tant que Canadiens profondément intéressés à toute la portée de la vaste enquête que nous avons osé entreprendre. Dans les centaines de mémoires que nous avons reçus et dans les milliers de pages de témoignages que nous avons recueillies, nous croyons avoir perçu la voix du Canada. Nous aimons à croire que nous avons enregistré et reproduit cette voix aussi nettement et honnêtement qu'elle nous est parvenue des diverses régions du pays et d'un nombre aussi considérable de nos concitoyens. [page 314 blanche] *Extrait de : Canada. Commission royale d'enquête sur l'avancement des arts, lettres et sciences au Canada. Rapport. Ottawa : Imprimeur du roi, 1951. Reproduit avec la permission du Bureau du Conseil privé. |